vendredi 10 juillet 2009

"Moonwalker", film de Michael Jackson






















A l'heure où l'on se demande s'il faut sanctifier ou diaboliser Michael Jackson, si l'on doit retenir de lui "le king of the pop" ou "le méchant pédophile", Arte proposait hier soir trois rediffusions.

- la première compare deux stars américaines qui se sont élevées quasiment au même moment au sommet des hit-parade et du show-buiseness. Deux artistes bourrés de point communs : noirs tous les deux, efféminés l'un comme l'autre, pop attitude identique... J'ai nommé Michael Jackson et Prince.

Titre : Docteur Prince et mister Jackson
  • Pays : France - Nationalité : français - Année de réalisation : 2009 - Durée :1h

- Entre deux rediffusions fort intéressantes, Arte a commis celle d'un pseudo reportage mené par un écrivain français pseudo-fan de la première heure qui a découvert des pseudo-vérités sur la légende M.J. Je n'en dirais pas grand chose : vous avez déjà deviné ce que j'en pense. Inutile de perdre du temps.
Un bémol cependant : il apparait clairement dans ce reportage que les torts ne reposent pas sur la seule star, mais sur des parents qui ont voulut traire la vache à lait en utilisant (en prostituant ?) leur fiston... berk.
Ne nous roulons pas plus longtemps dans la fange vicieuse et cupide des hommes et regagnons vite les hauteurs célestes de l'art et la magie du spectacle.

- Moonwalker est un film qu'a réalisé le chanteur, en 1988, sans doute pour répondre au film de Prince, (Purple Rain) son principal rival.
Le film se déroule en deux parties. La première est délicieusement délirante et montre une star capable d'humour et d'autodérision, ce qui rend le personnage très sympathique. le sujet ? MJ est poursuivi par une horde de fans et de paparazzi d'animation, et ne s'en sort que déguisé en gros lapin. Une course poursuite (un peu longue) se termine par un défi de danse avec le dit lapin soudain devenu vivant.
La deuxième partie oublie l'animation et se place dans un genre mêlant 'James Bond' et 'Transformers' dans les années 30. Mi-gangster, mi-superhéros, Maillekeul affronte un dangereux malade qui veut utiliser des mygales pour rendre tous les enfants du monde accros à la cocaïne. Cette deuxième partie est longue et sans réel intérêt cinématographique. Mais il faut retenir deux chansons chorégraphiées magistralement, et le retour à la réalité : MJ sur scène, pour une bonne reprise des Beatles, devant un public en délire.

Tout le film fait la promotion de l'album Bad . Ce n'est pas à voir absolument (oh non !), mais plutôt comme un objet curieux... Et si vous êtes vraiment fan, revoyez plutôt les clips.

On peut tout de même remercier Arte de cette soirée qui rend un hommage sincère et sans hypocrisie à un chanteur à qui la pop d'aujourd'hui doit peut-être plus qu'on ne le pense.
A noter : le premier document aide énormément à comprendre la première partie de Moonwalker.



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