samedi 11 juillet 2009

Le Roi des Singes, dessin animé de Wai Lai-Ming


Sur la pochette du DVD, ce dessin animé était annoncé comme "le chef d'oeuvre du cinéma d'animation chinois". Bon.
L'histoire : après avoir réussi une épreuve qu'un roi voisin pensait impossible, le roi des singes est appelé devant l'empereur du ciel, qui rend justice. Impertinent, le roi des singes s'attire la colère de tous. Heureusement, il est super fort, super magicien et possède une arme magique : bat tout le monde. Bon. Il existe des films bien faits avec un scénario aussi basique : regardez "Kill Bill".

La bande-son est faite uniquement avec des musiques traditionnelles chinoises. Là, le spectateur moyen baisse le son, parce que les "tiuuut" à répétition, c'est lassant.

Bref, je ne suis pas certaine qu'un jeune spectateur formaté par les Walt Disney puisse regarder ce chef d'oeuvre chinois sans lassitude...

vendredi 10 juillet 2009

Lecture et cinéma autour du Moyen-Âge

Romans :
- Le Faucon déniché, J-C. Noguès
- Sans nom ni blason, J.Mirande
- Le Seigneur sans visage, Viviane Moore
- Le Renard de Morlange, Alain Surget
- la série des Garin Trousseboeuf d'Evelyne Brisou-Pellen, en particulier L'Herbe du diable
- Les portes de Vannes et les Cinq écus de Bretagne, d'E.Brisou-Pellen

Les légendes de la Table Ronde :
- Le Nom de la Rose, Umberto Eco
- Perceval ou le conte du Graal, de A-M Cadot-Colin
- Merlin, de A-M Cadot-Colin
- Arthur, de M.Morpurgo
- Graal, le chevalier sans nom, de C. de Montella
- l'Enchanteur, de Barjavel
- Yvain ou le chevalier au lion, Chrétien de Troyes

Documentaires
- Les Chevaliers ou les merveilles de Brocéliande, de S. Chausse, C. Durual, P-H Turin, chez Albin-Michel


Cinema

- Ivanhoe, de Richard Thorpe, 1952, avec Elizabeth Taylor.
- Excalibur, de John boorman, 1981
- Le Nom de la Rose, de Jean-Jacques Annaud 1986, avec le beau, le splendide, le magnifique Sean Connery
- Robin des Bois (même thème qu'Ivanhoé) de Walt disney (dessin animé) ; ou dans les versions filmées Robin des Bois Prince des voleurs, de K.Reynolds, avec K.Costner, M. Freeman, S. Connery, CH. Slater ; Les Aventures de Robin des Bois de Michael Curtiz, avec Errol Flynn, pour la version plus ancienne en N&B colorisé...

Lecture et cinéma autour de la guerre 14-18


des romans :
- Un Long dimanche de fiançailles, de S.Japrisot (voir aussi le film de Jeunet)
-Les Champs d'honneur, de Jean Rouaud
- A l'ouest rien de nouveau, E.Remarcke.
- Le Feu , d'H.Barbusse
- la Chambre des officiers, de M.Dugain
- Lettres de Poilus
- Voyage au bout de la nuit, de L.F. Céline (la première partie)
- No pasaràn, le jeu, de C. Lehman (chaque nouvel épisode se déroule dans une guerre différente)
- Soldat Peacefull, de M.Morpugo
- Cheval de guerre, de M.Morpugo


Des BD :
- Tardi : La der des der, C'était la guerre des tranchées, La Fleur au fusil, et le journal des tranchées qui parait régulièrement.

Des films :
- La Grande illusion, de Jean Renoir. Avec Jean Gabin et P.Fresnay.
- Joyeux Noel de Christian Carion, 2005.
- La Chambre des officiers, de F.Dupeyron, 2001, avec E.Caravaca, D.Podalydes, S. Azéma, A. Dussolier.
- Un long dimanche de fiançailles, de Jeunet, avec Audrey Tautou et G.Uliel

"Moonwalker", film de Michael Jackson






















A l'heure où l'on se demande s'il faut sanctifier ou diaboliser Michael Jackson, si l'on doit retenir de lui "le king of the pop" ou "le méchant pédophile", Arte proposait hier soir trois rediffusions.

- la première compare deux stars américaines qui se sont élevées quasiment au même moment au sommet des hit-parade et du show-buiseness. Deux artistes bourrés de point communs : noirs tous les deux, efféminés l'un comme l'autre, pop attitude identique... J'ai nommé Michael Jackson et Prince.

Titre : Docteur Prince et mister Jackson
  • Pays : France - Nationalité : français - Année de réalisation : 2009 - Durée :1h

- Entre deux rediffusions fort intéressantes, Arte a commis celle d'un pseudo reportage mené par un écrivain français pseudo-fan de la première heure qui a découvert des pseudo-vérités sur la légende M.J. Je n'en dirais pas grand chose : vous avez déjà deviné ce que j'en pense. Inutile de perdre du temps.
Un bémol cependant : il apparait clairement dans ce reportage que les torts ne reposent pas sur la seule star, mais sur des parents qui ont voulut traire la vache à lait en utilisant (en prostituant ?) leur fiston... berk.
Ne nous roulons pas plus longtemps dans la fange vicieuse et cupide des hommes et regagnons vite les hauteurs célestes de l'art et la magie du spectacle.

- Moonwalker est un film qu'a réalisé le chanteur, en 1988, sans doute pour répondre au film de Prince, (Purple Rain) son principal rival.
Le film se déroule en deux parties. La première est délicieusement délirante et montre une star capable d'humour et d'autodérision, ce qui rend le personnage très sympathique. le sujet ? MJ est poursuivi par une horde de fans et de paparazzi d'animation, et ne s'en sort que déguisé en gros lapin. Une course poursuite (un peu longue) se termine par un défi de danse avec le dit lapin soudain devenu vivant.
La deuxième partie oublie l'animation et se place dans un genre mêlant 'James Bond' et 'Transformers' dans les années 30. Mi-gangster, mi-superhéros, Maillekeul affronte un dangereux malade qui veut utiliser des mygales pour rendre tous les enfants du monde accros à la cocaïne. Cette deuxième partie est longue et sans réel intérêt cinématographique. Mais il faut retenir deux chansons chorégraphiées magistralement, et le retour à la réalité : MJ sur scène, pour une bonne reprise des Beatles, devant un public en délire.

Tout le film fait la promotion de l'album Bad . Ce n'est pas à voir absolument (oh non !), mais plutôt comme un objet curieux... Et si vous êtes vraiment fan, revoyez plutôt les clips.

On peut tout de même remercier Arte de cette soirée qui rend un hommage sincère et sans hypocrisie à un chanteur à qui la pop d'aujourd'hui doit peut-être plus qu'on ne le pense.
A noter : le premier document aide énormément à comprendre la première partie de Moonwalker.



Premier billet : voici un blog ambitieux.

Ce blog est empli jusqu'à l'écoeurement d'une ambition démesurée.

En effet, moi, auteurissime, j'ambitionne de :

- publier de temps en temps quelques mots que quelques livres parmi ceux que j'arrive encore à lire.

- crayonner au clavier quelques appréciations enthousiastes sur les quelques films que je peux regarder, de temps à autres.

- créer quelques rubriques thématiques sur les dits livres et films

- me laisser des commentaires à moi-même pour faire croire à mon autre moi que ce blog est hautement fréquenté.

- tenter de tenir ce blog à jour quelques semaines, en dehors des périodes de vacances, d'activité en surchauffe et des moments de flemmatite.


A toi, lecteur,
si tu existes un jour,
merci.

Glop.